Cette fleur que j’ai cultivée se fane
Ma terre est-elle devenue subitement
profane ?
Avant, elle m’offrait sans retenue
son odeur
Et sa beauté ravissait mes
yeux et mon cœur.
Cette lumière qui au loin
s’éloigne
Me faisait vivre de sa douce chaleur
Me donnait de l’entrain et de la
poigne
Dès lors, j’ai peur de la
vie et de ses malheurs
Je suis comme un oiseau sur la dernière
branche
Chantant à tue tête
son amour d’une voix franche
A une vaniteuse qui ne l’écoute
même pas.
Il deviendra aphone et perdra un
jour sa voix.
Va-t-il regretter si elle ne lui
répond même pas ?
Non, il gardera en lui ces beaux
moments
Pour ces rêves dans ses instants
d’isolement.
Un semblant de remède pour
ce manque de foi
Nacer©
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