Espoir et désarroi


Ma vue caresse les pétales veloutés des roses
Et l’éclat des petits diamants qui les arrosent.
Je m’émerveille devant une toile d’araignée
Et devant la forme de ce vert et beau cyprès
Qui devient à l’aube et au crépuscule un bureau
Pour une agréable cacophonie de moineaux.

J’ai peur qu’un jour, je ne les verrai plus
A cause de ceux qui vivent de superflu
Aux belles harangues dont il faut se méfier.
Ils ne cessent de défier notre mère nature
Par leurs rejets, engrais et semences modifiées
Aveuglés, l’argent est leur principale bitture.

Un jour rien ne poussera sur cette terre
Et d’eux nous deviendrons tributaires.
Nous sommes là pour leur dire de cesser,
De ne plus la gaver d’azote et de souillure
Elle nous a déjà montré ses grandes colères
Hélas très souvent meurtrières

Sa recherche d’une nouvelle harmonie
Se voit par les saisons faussées, en folie
Inondation, froid, sécheresse perdurent.

Vous êtes à Paris pour leur crier « cessez,
Vivons en paix, sans besoin dans la simplicité ».
Nos peaux sont de la couleur de notre terre.
Nous avons tous droit au sein de notre mère.

Je n’ai pas d’argent à l’odeur puriforme.
Je ramasse ma survie de mes mains.
Il m’arrive très souvent que je m’endorme
Pour rêver de beaux jours demain.

La nature est notre amie et notre mère
Je vous en prie, respectons la mes frères.
Nous n'avons nul besoin d’or et d’argent
Mais d’air, d’eau pure, de paix et d’un bricheton.


Nacer©




ClaudiaMidis

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