Ma blessure

Ce n’est pas un poème de joie
Mes mots sont pleins d’émois.
Je n’ai pas cherché la rime,
C’est le cri d’un cœur enlisé
Qui n’a pu atteindre les cimes
Du firmament de l’amour.

Et pourtant, j’ai crié fort mon amour
Trois ans durant, tous les jours
A en perdre la voix
A en perdre la tête
Je voulais t’habiller de soie
Et que tous nos jours soient une fête

Je me voyais toi et moi ensemble,
Pour le temps qui nous reste à vivre
De notre amour, l’on s’ennivre
Même quand nos jambes tremblent.

Et vers la fin de mon âge,
Si je venais à mourir
J’aurai besoin de ton sourire
Que tu me serre contre toi,
Tes larmes chaudes sur mon visage.

Je ne vivrai pas dans la solitude
Je me montrerai comme d’habitude
Même meurtri à en souffrir.

Nacer©

 

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