Louis Welden Hawkins

Sphinx


 Silence on se quitte
Avec un calme de quiétude,
Dans le silence de mon cœur
Je me remets de ces habitudes
Qui m’ont mené vers le malheur.

Un beau sentiment qui s’évanouie,
Comme cette poignée de sable fin
Qui me filait entre la main
sur la plage d’El – Kantaoui.

Je la voulais porter mon nom
Et avoir le temps de lui faire un enfant.
Un amour auquel elle ne peut songer,
Pleins de ferveur sans préjugés.

Va-t-en comme un bohémien.
Même si toujours tu t’en souviens,
C’était juste une fantaisie.
Un petit désir que j’ai assouvi.
Mais si tu veux restons amis
Car ton cœur t’a été déjà remis.
C’est que j’envisage d’autres projets.
Et toi, tu ne fais que me déranger.

C’est la vie avec ses chimères.
Ne sommes-nous pas poussières
Que les vents fous entraînent,
Leur changeant d’avis sans peine.

Si un désir te prend de revenir.
Tu demanderas pardon à genoux.
Je ne veux pas encore souffrir.
Je me dois de rester debout.

Je t'appellerai Sphinx

Nacer©

 

Le Sphinx et La Chimère
Le Sphinx avait la tête et la poitrine d'une jeune fille, les griffes d'un lion, le corps d'un chien, la queue d'un dragon, et des ailes comme un oiseau. Il exerçait ses ravages aux portes de Thèbes, sur le mont Phicée, d'où, se jetant sur les passants, il leur proposait des énigmes difficiles, et mettait en pièces ceux qui ne pouvaient les expliquer.
La Chimère avait la tête d'un lion, la queue d'un dragon et le corps d'une chèvre. Elle vomissait des flammes par sa gueule béante et désolait la contrée, sans que personne osât l'attaquer.

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